#190- Quand trop travailler nuit

35 vs 72

996. Ce n’est pas le chiffre de l’Antéchrist mais il y ressemble fort. C’est la nouvelle tendance qui fait fureur en Californie, du côté de la Silicon Valley. Aux États-Unis, pays de tous les excès, les startuppers de la tech ont trouvé la clé du succès: ne jamais dormir mais trimer de 9heures à 21heures et ce, six jours sur sept, le fameux 996, ou 72heures par semaine.

Le yoga, le thé matcha, le baby-foot ? Pfff, complètement has-been. Le 996 est la nouvelle méditation. Ici, on enchaîne les cafés froids, les Red Bull, les pizzas et on fait des micro-siestes sur le matelas (diaboliquement) fourni par l’entreprise à la signature du contrat…

Cette tendance stakhanoviste vient de Chine grâce au développement d’Alibaba ou de Huawei où elle a fini par être interdite après quelques burnouts - et quelques morts, détail mineur. Car, selon l’OMS, travailler 55heures ou plus augmente de 35% les risques d’AVC. Mais en Californie, vieux restes du flower power obligent, on n’interdit pas, on préfère parler de flexibilité et d’itération afin de suivre le rythme effréné de l’intelligence artificielle.

Ironie du sort, certains développeurs perdent le sommeil pour coder des algorithmes qui les rendront, peut-être, obsolètes. Microsoft n’a-t-il pas déjà supprimé 14.000 postes pour améliorer son efficacité?

Pendant ce temps, en Europe où la limite de travail maximum est fixée à 48 heures, on regarde tout cela de loin. Voire avec des jumelles en France, avec ses 35 heures et ses pauses-cafés syndicales. Sauf que la contagion guette et cette tendance de travailler plus gagne du terrain. En Grèce, le gouvernement parle de journées de 13 heures. Le 996 made in Greece, c’est de 8heures à 21heures, feta et burn-out inclus. Finalement, le travail n’est plus un lieu ni même un horaire — c’est un état d’esprit, une religion où dormir est pécher. Finalement, on n’est pas si loin du 666.

CARELINK AMELIORE LE PARCOURS PATIENT
DANS LES HOPITAUX

Développée en Corse mais testée au CHU de Nice, la solution numérique CareLink redonne du temps aux soignants et améliore le parcours des patients au sein des établissements hospitaliers, tout en rassurant les proches. Comment? Grâce à une balise BlueTooth Low Energy ou une puce RFID glissée dans le bracelet d'identité des malades qui envoie un SMS en temps réel aux familles et aux différents services de l'établissement les avertissant de l'endroit où se trouve le patient.

Un parcours patient plus fluide ici

BIO LOGICA, NOUVELLE MARQUE COSMETIQUE

Le docteur en sciences pharmaceutiques Laurent Blasco a lancé à Pourrières sa gamme inspirée du mimétisme qui mise sur les exosomes végétaux pour lutter contre le vieillissement de la peau. La petite marque varoise Bio Logica est disponible dans une cinquantaine de pharmacies en France depuis le printemps dernier.

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GITEX GLOBAL DE DUBAI: LE NOUVEL ELDORADO DE LA TECH MONDIALE?

C'est le salon de la tech qui monte, qui monte... Accompagnées par RisingSUD, une dizaine de startups régionales dont Aquaspot, Akidaia, Videtics ou encore Datagreen étaient au Gitex Global de Dubaï pour présenter aux investisseurs et grands groupes du monde entier leur savoir-faire. C’était aussi l’occasion pour le président de la Région Sud, Renaud Muselier, de faire du lobbying pour les filières d’excellence du territoire. Pour quels résultats?
Retour d'expérience ici

BOOST VAR EST LANCE !

Emanation de Boost Côte d’Azur impulsé par l’ex-président de l’UPE 06 Pierre Ippolito, Boost Var était officiellement lancé ce jeudi 16 octobre à L'Eautel à Toulon, en présence d’une première promotion de huit entreprises varoises – excepté une Vauclusienne –, ayant pour objectif une opération de croissance externe. Boost Var propose ainsi un accompagnement de cinq mois, en partenariat avec différents acteurs tels que TVT Innovation, la CCI du Var ou encore le Réseau Entreprendre, afin de peaufiner leur projet et de le présenter, à l’issue, à des financeurs, dont le fonds auquel est adossé le dispositif, qui prévoit des tickets allant de 300.000 euros à un million d’euros, avec l’objectif de demeurer minoritaire dans le capital des entreprises soutenues.

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La startup varoise Elo-D livre ses premières béquilles

La béquille dotée d’amortisseurs imaginée par Alexandre Manuguerra, le fondateur de la startup farlédoise Elo-D (en référence à sa sœur Elodie pour qui il l’a conçue), séduit ses premiers clients qui seront livrés dans quelques jours.

Les bassins de montagne de la région

Selon une étude de l'Insee, après avoir été très attractifs pendant des années, la croissance de la population dans les bassins de montagne de la région (dont le Haut-Var-Tinée) fléchit fortement depuis le début des années 2010. Les domaines d’activité économique ont fortement évolué avec une chute des emplois dans l’agriculture et une tertiarisation de l’économie. Quatre emplois sur dix relèvent désormais du tourisme.

• Label Expert Cyber pour la Niçoise Asgard Informatique

Petite fierté pour la Niçoise et ses huit salariés. Asgard Informatique, fondée en 2014, vient d’être labellisée Expert Cyber par Cybermalveillance.com, à l’issue d’un audit réalisé par AFNOR Certification. Un label délivré pour deux ans "qui démontre notre engagement quotidien à protéger vos systèmes d’information", ont annoncé les dirigeants et associés, Lauranne Fina et Yoann Muller.

• L’IPAG, petite fabrique de managers, a 60 ans
L’Institut de Préparation à l’administration et la gestion a fêté ses 60 ans. L’IPAG Business School dont une des écoles est installée à Nice boulevard Carabacel a placé cet anniversaire sous le signe de la reconnaissance et de l’avenir.

Depuis 1965, l’IPAG a formé plus de 15.800 managers et entrepreneurs, actifs dans le monde entier. Cette grande école de management reconnue par l’Etat est dirigée à Nice, depuis deux ans, par Lydie Genin. L’IPAG Business School, ce sont 4 campus, 2.500 étudiants chaque année, 6 chaires de recherche, 130 universités partenaires et 40 doubles diplômes.

• Qui sont les lauréats des Trophées de Entrepreneurs positifs des Alpes-Maritimes?

Courage, persévérance, créativité, solidarité ou encore bienveillance et éco-responsabilité sont les valeurs qui ont été récompensées mardi 14 octobre lors de la finale départementale des 3es Trophées des Entrepreneurs positifs. Euro-Cash Confiseur, distributeur de biscuits, confiseries et boissons depuis Mouans-Sartoux, pour des tabacs-presse, campings ou boulangeries dans les Alpes-Maritimes et le Var, reçoit le Trophée de la persévérance. Frédéric Sclavo décroche celui de l’Ecoresponsabilité pour les actions menées par son entreprise niçoise dans la gestion et la valorisation des déchets. Pascal Lenchant, patron de la Sophipolitaine Neoditel qui aide les entreprises à optimiser leurs moyens de télécommunication, a été distingué dans la catégorie Créativité. Rémanence, "un mot qui nous ressemble au quotidien", a souri Christian Coppola, patron de la Niçoise, spécialisée dans le nettoyage professionnel. Pix Associates obtient le trophée de la Bienveillance. Enfin, Entre Head qui accompagne les dirigeants en difficulté, a reçu le prix de la Solidarité.

• Projet de loi de finances 2026: le réseau des chambres de commerce et d'industrie en péril?
CCI France est vent debout contre le projet de loi de finances (PLF) 2026 qui prévoit une réduction d’un tiers du budget alloué aux Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI). Une décision jugée "incompréhensible, anti-économique et injuste" par le président de CCI France, Alain Di Crescenzo, qui appelle le gouvernement à "renoncer à cette trajectoire budgétaire destructrice" et à restaurer une vision "stratégique, équitable et durable" du rôle des CCI au service des entreprises, des apprenants et des territoires. Cette coupe intervient alors que 66.000 défaillances d'entreprises ont été enregistrées en 2024 et que 68.000 sont attendues en 2025. Les CCI affirment avoir intensifié leur soutien avec plus de 1,1million d’accompagnements réalisés en 2024. Leurs dotations ont déjà chuté de 66% depuis 2013 et la nouvelle baisse pourrait entraîner la suppression de plus de 3 000 emplois, soit l’équivalent de l’ensemble des réductions de postes prévues dans la fonction publique pour 2026.

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APRES LES EPISODES 1, 2 3, 5, 6, 7, 8, 12... QUE L'ON VIT
EN POLITIQUE AU QUOTIDIEN, ON A BIEN BESOIN
DE CETTE POSITIVITE

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a affirmé Alain Gargani, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises Sud (CPME), lors de la 3e édition des Trophées des Entrepreneurs positifs des Alpes-Maritimes mardi 14 octobre à Nice. Il en a aussi profité pour annoncer le prochain salon Made in PME qui réunira 5.000 chefs d'entreprise les 8 et 9 avril 2026 à Toulon.

310 milliards

C'est ce que la France prévoit d'emprunter sur les marchés en 2026, a annoncé ce 14 octobre l'Agence France Trésor. Suite à la présentation du projet de loi de finances pour 2026 en Conseil des ministres, l'agence a indiqué que le besoin prévisionnel de financement de l'État atteindra 305,7 milliards d'euros, en hausse de 8,0 milliards d’euros comparé au besoin de financement 2025 actualisé, soit programme d’émission de titres d’État à moyen et long terme à hauteur de 310,0 milliards d’euros.

Cap sur l’attractivité durable et internationale pour Côte d'Azur France Tourisme

Ils étaient plus de 350 professionnels du tourisme azuréen réunis au Club Med d’Opio, pour découvrir le plan d’action 2026 de Côte d’Azur France Tourisme, présidé par la sénatrice Alexandra Borchio Fontimp. Ce plan, élaboré avec les partenaires institutionnels et privés, soutenu par le Département, a l’ambition de renforcer la notoriété mondiale de la destination Côte d’Azur, de fidéliser la clientèle internationale, et de promouvoir un tourisme responsable sur quatre saisons. Après une saison 2025 record — 89 % d’occupation hôtelière en août et 58 % de visiteurs étrangers —, la Côte d’Azur confirme son dynamisme. Le plan mise sur trois axes majeurs : la conquête des marchés longue distance (États-Unis, Canada, Moyen-Orient, Asie, Australie) avec un renforcement de la connectivité aérienne ; la fidélisation des marchés de proximité (France, Europe) via des opérations promotionnelles et digitales ; et le développement du tourisme durable à travers les filières sport, culture, nautisme et nature. La marque #CotedAzurFrance, forte de 350 partenaires et 180 ambassadeurs, poursuit son essor avec plus de 726 000 produits sous licence. Portée par une vision collective, la Côte d’Azur entend s’imposer comme une destination exemplaire, vivante et engagée, attractive toute l’année.

• S&P abaisse la note de la France
"C'est un appel à la lucidité, à la responsabilité, au sérieux", reconnaît le ministre de l'Economie Roland Lescure. A lire ici avant que le ministre ne change.

• Un autre regard sur le Prix Nobel de l'Economie
Le « prix Nobel d’économie », une « fumisterie » au service du néolibéralisme. Un sujet de Reporterre à lire ici.

• Escroquerie à MaPrimeRenov dans les Alpes-Maritimes
6 millions d’euros de préjudice, 5 interpellations... Une escroquerie à MaPrimeRenov démantelée dans les Alpes-Maritimes après plusieurs signalements. Le reportage de Nice-Matin ici.

• Selon une étude du Gorafi, 85% des Parisiens seraient contre
D’après une étude menée par l’IFOP entre janvier 2024 et octobre 2025, à la question “Êtes-vous contre ?”, 85% des parisiens répondent “Oui”, 6% répondent “Non, par principe” tandis que les 9% restants répondent “Non mais vous allez me foutre la paix, je hais les sondages !”. Une évolution inquiétante par rapport à 2017 puisque les parisiens n’étaient à l’époque que 77% à se déclarer “Contre”, 18% “en désaccord profond” et 15% “farouchement opposés”. L'étude complète ici.